Genre : émotion à l'état brut
En un mot:
Difficulté de lecture:
(mais avec pas mal de retours en arrière, pas toujours évidents à suivre)
L'histoire (d'après l'éditeur) :
Oskar Schell a neuf ans. Il est : inventeur, entomologiste amateur, épistolier, francophile, pacifiste, consultant en informatique, végétalien, origamiste, percussionniste, astronome amateur, collectionneur de pierres semi-précieuses, de papillons morts de mort naturelle, de cactées miniatures et de souvenirs des Beatles. Un an après la mort de son père dans les attentats du 11 septembre, Oskar trouve une clé. Persuadé qu'elle résoudra le mystère de la disparition de son père, il part à la recherche de la serrure qui lui correspond.
Mon avis :
Ce roman m'a donné la chair de poule, tellement il est pétri d'émotions. On voudrait tellement le consoler ce petit garçon. On voudrait tellement lui enlever une partie de sa peine.
Oskar a encore la naïveté d'un enfant, sa capacité à rêver, à imaginer. Et une intelligence extraordinaire. Mais ce n'est qu'un enfant. Qui porte un fardeau bien trop lourd pour lui.
Oskar aimerait inventer une chemise spéciale, une chemise en graine pour oiseaux parce que "on a si souvent besoin de s'enfuir vite fait mais les hommes n'ont pas d'ailes".
Oskar est toujours plein d'énergie, prêt à tout. Mais parfois. Parfois. Il a "les semelles de plomb".
C'est un livre tendre, décalé. Que je n'ai pas souvent à la maison tellement je le prête...