L'histoire (quatrième de couverture):
C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est désormais le seul à savoir qu'il s'appelle ainsi.
Debout, à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays, celui des ancêtres et des ses morts, tandis que dans ses bras, l'enfant dort. Le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.
Ah la la... ça fait des mois que j'ai ce roman dans ma PAL, que j'en lis des commentaires dithyrambiques sur les autres blogs sans que me vienne l'idée de lire.
Un petit bijou! Petit (lu en moins de 24h). Mais quelle écriture! Quelle poésie! Quelle sensibilité!
Dans ces 180 pages il y a tout et plus encore. La mémoire, La vie, l'abandon, le regard sur l'autre, l'espoir, la mort, la vie, l'amitié... Quelques mots, quelques phrases suffisent à Philippe Claudel pour dessiner des personnages vibrant de vie.
Les mots sont doux et purs, la langue coule avec limpidité tandis que les émotions vous envahissent aussi vite que ce vieux bonhomme vous touche le coeur.
J'ai pleuré. Evidemment, j'ai pleuré. J'ai pleuré de colère, de chagrin, d'espoir, d'émotion.
A lire impérativement (même si je pense être la seule qui ne l'avait pas encore lu).