L'histoire:
Afin de réparer ses erreurs et reconquérir l'homme de sa vie, Rosa décide d'avoir recours aux services de Prospero, un magicien soi-disant capable de faire voyager les gens dans le passé. Et voilà comment la jeune femme se réveille dans la peau du génial William Shakespeare ! Lequel, "oh dear", n'apprécie pas vraiment cette cohabitation forcée…
Mes impressions de lecture:
L'idée est excellente et certaines situations sont vraiment cocasses. Mais ...
- L'ensemble souffre d'un manque de documentation historiques. C'est dommage car on sent que c'est très approximatif et ça aurait pu être l'occasion de s'instruire un peu.
- Le ton est parfois un peu trop trivial. Je ne suis pas contre une bonne blague en dessous de la ceinture mais si je me retrouvais en plein 17ème siècle, je ne suis pas certaine que ma principale préoccupation serait de "comment faire pipi sans avoir à "le" toucher. la première fois c'est amusant, ensuite c'est un peu lourd toutes ces allusions continues à ce que Shakespeare a mais que Rose n'a pas. Au bout d'un moment on a envie de lui dire "c'est bon, tu baisses ton pantalon, tu regardes, tu touches et on passe à la suite. C'est là qu'on voit que c'est un roman écrit par un homme : ils sont vraiment tous persuadés que c'est la partie essentielle de leur anatomie :S
- La réflexion autour de l'amour est superficielle et redondante. C'est comme pour "Bobby" : on a envie de lui dire "c'est bon, on n'est pas débile, on a compris".
En gros, de la chick-lit pour homme !