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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 12:44

L'histoire :

À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois.

Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

 

Mes impressions de lecture:

"Un bon livre, Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l'effet collectif de tous les mots qui l'ont précédés. Environ une demi-seconde après avoir terminé le livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant; pendant un instant il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une point de tristesse poarce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre qu'on regrette d'avoir terminé."

 

Qui mieux que Joël Dicker pourrait parler de son livre ...

ça commence gentiment. Une disparition, des questions, des secrets ... Un jeune homme et son guide spirituel, l'Amérique profonde, l'ambition démesurée des uns face à la résignation des autres. Une histoire scabreuse ... Tout se lit avec plaisir mais c'est assez classique ... On se demande d'où vient un tel engouement, un tel plébiscite de ce roman.

Et puis ... vient le moment où tout s'emballe. On perd le sens du temps, du lieu, de l'heure. Où on s'installe à Aurora, à Goose Cove, sur la terrasse, entre Marcus et Harry. On regarde Nola courir dans les vagues, on entend le cri des mouettes. On continue de faire à manger, de parler à sa famille, de plier du linge, d'emmener les enfants à la piscine. Mais on n'est plus là. On n'est plus que dans ces pages qu'on avale, qu'on dévore. On est happé par l'histoire. On pleure, on frémit, on appréhende, on essaye de deviner, de comprendre (d'ailleurs j''avais deviné une grande partie de l'intrigue).

Et puis à l'heure où toutes les personnes sensées vont se coucher, on se blottit dans un coin du bureau, avec une petite lumière et un plaid et on lit en perdant toute notion de temps parce qu'on sait  qu'on ne pourra plus dormir avant de savoir.

Mais une fois le roman refermé, on ne s'endort pas plus facilement. dans le silence de la nuit, on a du mal à réaliser que tout ça n'était que fiction, on pleure des personnages de papier, des souffrances qui n'ont jamais existé.

 

Honnêtement l'écriture n'a rien d'extraordinaire, les lettres d'amour et les extraits du "chef d'oeuvre" d'Harry Québert m'ont laissée dubitative. IL y a beaucoup de lieux communs. Mais ça fonctionne vraiment bien. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment. Mais je me suis faite avaler toute crue.

 

Si on reconnait un bon roman à l'émotion qui nous étreint quand on tourne la dernière page, c'est un excellent roman ...

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 16:31

L'histoire:

Quand Julius Hertzfeld, un célèbre psychiatre de San Francisco, apprend qu'il n'a plus que quelques mois à vivre, que fait-il ? Il contacte l'un de ses anciens patients, l'arrogant Philip Slate, accro au sexe, rigide, asocial et manipulateur, le plus grand échec de sa carrière, devenu depuis psychothérapeute.
Au centre de cette relation : Schopenhauer...

 

Mes impressions de lecture:

Je suis hermétique à la philosophie et prends la psychologie avec des pincettes et beaucoup de recul (ben oui ... malgré ...). Pourquoi l'ai-je lu? Parce qu'il me fallait un auteur en Y (challenge ABC) et que ma libraire me l'a conseillé.

Et ...

Je ne sais pas quoi dire.

Par moments j'ai adoré, j'ai surligné, j'ai relu, tellement ça me semblait génial.

Par moments ils m'est tombé des mains.

Par moments j'ai eu envie d'arrêter.

Mais j'ai continué car je sentais qu'on était emmené quelque part.

C'était le cas.

Pendant plus de 400 pages, j'ai été, comme Julius et Philip, un membre de ce groupe de thérapie. J'ai avancé avec eux. C'était, comme pour toute thérapie, douloureux par moments, enivrant, salvateur. J'ai ressenti les émotions qui affleuraient, j'ai entendu les digues se fendiller.

Et quand le barrage a cédé, j'ai pleuré.

 

Le talent, c'est le tireur qui atteint un but que les autres ne peuvent toucher ; le génie, c'est celui qui atteint un but que les autres ne peuvent même pas voir. (Schopenhauer)

Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse. (Nietzsche)

"Et qu'au lieu de dire "cela fut", on dise "C'est ce que j'ai voulu" - Voilà ce que j'appèlerai la rédemption. " (Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche). Julius comprit les injonctions de Nietzsche comme une injonction à choisir sa propre vie, à la vivre plutôt que d'être vécu par elle. Autrement dire, il lui fallait aimer son destin. Il y avait aussi cette question maintes fois posée par Zarathoustra: serions-nous prêts à recommencer encore et pour toujours cette vie que nous avons vécue?"

 

"Se fabriquer un créateur omniscient et consacrer sa vie à d'interminables génuflexions n'a aucun sens. Qui plus est c'est un gâchis : pourquoi dilapider tant d'amour pour une chimère quand on sait comme l'amour est chose rare sur Terre."

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 10:35
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L'histoire:

Séverin Winter, professeur d'allemand et entraîneur de lutte de l'équipe universitaire, n'est pas homme à prendre la vie à la légère. Ses ébats amoureux, tout comme ses prouesses sportives, sont à ranger dans la catégorie poids lourd... Ce qui n'est pas pour déplaire à Utch, la robuste Viennoise dont le mari - narrateur de surcroît - est littéralement conquis par Edith, l'épouse poids plume de Séverin. En résultera un irrésistible ménage à quatre.

 

Mes impressions de lecture:

Bof ... Je me suis prise à trois fois pour le lire.

La première fois c'était parce que je pensais aimer J. Irving ("le monde selon Garp"). Je ne sais pas si c'est lui ou moi qui ai changé mais il m'est tombé des mains.

J'ai fait une deuxième tentative un jour de disette.

Pas mieux.

Cette fois-ci c'est le challenge ABC qui m'a poussée à le terminer.

Sans ça il serait aller dans les cartons des livres dont je ne veux plus. D'ailleurs il va y partir quand même.

 

On ne peut pas dire que c'est inintéressant mais c'est terriblement déprimant, mou, sans vie. Pourtant l'histoire est inventive, originale, pleine de rebondissements, de personnages secondaires truculents mais ça ne fonctionne pas du tout ... En tous cas de mon point de vue, qui est loin d'être une référence.

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 16:28
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L'histoire :

Bruce, un quadragénaire divorcé, un peu ours, un rien misogyne, est sauvé in extremis par une greffe cardiaque.
Après l’opération, sa personnalité, son comportement, ses goûts changent de façon surprenante. Il ignore encore que le cœur greffé est celui d’une femme. Mais quand ce cœur s’emballe avec frénésie devant les tableaux d’un maître de la Renaissance italienne, Bruce veut comprendre.
Qui était son donneur ? Quelle avait été sa vie ?
Des palais austères de Toscane aux sommets laiteux des Grisons, Bruce mène l’enquête. Lorsqu’il découvrira la vérité, il ne sera plus jamais le même…

 

Mes impressions de lecture:

Le titre, la première et la quatrième de couverture annoncent la couleur. Une rencontre entre un miraculé et son donneur. Un homme que ce don fait changer, transforme. De façon positive, bien évidemment.

Un roman sensible, une histoire et des personnages plutôt bien dessinés. Un roman honnête qui offre ce qu'il nous promettait. Pas moins. Pas plus.

C'est le premier roman de tatiana de Rosnay et elle a bien heureusement fait beaucoup mieux depuis.

 

Un petit bémol : on retrouve une coutume très américaine de gérer la rédemption à la fin du roman. ça m'agace toujours car c'est vraiment trop convenu et "politiquement correct". Mais désolée je ne peux pas en dire en plus pour ne pas spoiler 

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 13:40
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L'histoire:

Colosse au cerveau ramolli par les raclées paternelles, Clay Blaisdell, dit Blaze, enchaîne les casses miteux. Son meilleur pote, George, lui, est un vrai pro, avec un plan d'enfer pour gagner des millions de dollars : kidnapper le dernier né des Gerard, riches à crever. Le seul problème, c'est qu'avant de commettre le "crime du siècle", George s'est fait descendre. Mort. Enfin, peut-être...

 

Mes impressions de lecture:

Attention ce n'est pas un "Stephen King" ordinaire : on est loin de son univers habituel. Très très loin...

 

Ce roman est un fond de tiroir, écrit pendant sa jeunesse, édité récemment ... Mais pourquoi avoir attendu aussi longtemps ??? C'est le meilleur roman de King que j'ai lu depuis bien longtemps.

 

C'est émouvant, humain, touchant ... c'est un pamphlet contre la cruauté d'un système qui broye les êtres les plus fragiles. J'ai été touchée aux tripes par les personnages de ce roman (surtout Blaze, évidemment). J'ai pleuré (forcément) parce que c'est vraiment trop injuste. On devine très vite comment tout ça va se terminer, on redoute, on espère la happy end.

 

On a l'estomac noué en dévorant les dernières pages...

 

Ben si, finalement c'est un Stephen King. C'est noir, violent, effrayant....

 

 

"C'était la malédiction d'être un crétin. On était toujours surpris par le chagrin parce qu'on n'arrivait jamais à se rappeler des choses importantes."

 

 

"la stupidité est une prison d'où on ne vous laissait jamais sortir, pas de remise de peine pour bonne conduite. C'était la perpète."

 

 

"Clayton Blaisdell Junior était né à Freeport, dans le Maine. sa mère fut renversée trois ans plus tard par un camion en traversant Main Street, un sac d'épicerie dans les bras. le conducteur était ivre et n'avait pas de permis. Devant le tribunal il déclara qu'il était désolé. il pleura. Promit de retourner aux Alcooliques Anonymes. Le juge le condamna à payer une amende et à deux mois de prison.
Le petit Clay, lui, fut condamné à la Vie avec Papa, qui en savait très long sur la picole et rien du tout sur les A.A.."

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 17:03

L'histoire:

Qu'est-ce qui est pire que d'aller enterrer son père? Réponse: Passer les sept jours suivants enfermé avec sa propre famille de dingues... Pour Judd, qui nage en pleine déprime, cette semaine de Shiv'ah pourrait être la pire de sa vie. Famille, Je vous hais! Heureusement, il y en au moins un qui n'est plus là pour voir ça...

 

Mes impressions de lecture : il fait trop beau pour que je perde mon temps devant un écran mais il faut bien tenir les engagements qu'on se fait à soi-même.

Conseillé par une copine, ce roman m'a régalée. Son humour aurait pu être celui d'un auteur anglais. Venant de ma main, c'est un sacré compliment !

C'est drôlement méchant ou méchamment drôle, introspectif sans être ennuyeux, tout est bon dans ce roman qui sait vous surprendre et vous émouvoir au détour d'une page.

A part la fin peut-être. A mon goût,  complétement loupée. Je déteste ce genre de fin. Je les trouve un peu facile. Comme le début d'ailleurs. Mais on ne va pas s'y arrêter, parce que le milieu, c'est de la bonne ouvrage.

IL paraît que les autres Jonathan Tropper sont de la même veine.

A suivre, donc.

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 16:02

L'histoire (quatrième de couverture):

Une soirée d'été sur une île au large de l'Ecosse. Pôle de convergence des regards et des pensées, Mrs Ramsay exerce sur famille et amis un pouvoir de séduction quasi irrésistible. Un enfant rêve d'aller au Phare. L'expédition aura lieu un beau matin d'été, dix ans plus tard. Entre temps, mort et violence envahissent l'espace du r écit. Au bouleversement de la famille Ramsay répond le chaos de la Première Guerre mondiale. La paix revenue, il ne reste plus aux survivants désemparés, désunis, qu'à reconstruire sur les ruines.

 

Mes impressions de lecture:

J'ai essayé de le lire mais je n'ai pas dépassé les 10 pages. L'écriture m'est absolument insupportable. Dommage car elle a pas mal d'amateurs et je sens que je rate quelque chose.
Mais pas grave non plus...

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 15:34

L'histoire (quatrième de couverture):

Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J. D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef-d'oeuvre, " L'attrape-coeurs ", roman de l'adolescence le plus lu du monde entier, est l'histoire d'une fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitude et d'anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.

 

Mes impressions de lecture:

Je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout accroché. J'aurais du : il y avait vraiment tout pour me plaire. Mais je n'ai pas réussi à ressentir la moindre émotion, à être dans le livre. Je me suis même surprise à m'imposer un nombre de pages à lire par jour. Pas fini, pas aimé, déçue.

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 12:01

L'histoire:

Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible.
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vel d"Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais.
ELLE S'APPELAIT SARAH, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.

 

Mes impressions de lecture:

Qu'en dire qui n'a pas déjà été dit? Tatiana de Rosnay nous conte une histoire bouleversante entremêlée d'une quête palpitante.

Je trouve très difficile de mettre des mots sur ce que vit Julia. Pour quoi cherche-t-elle Sarah alors que c'est elle-même qui ne sait plus exactement qui elle est, ce qu'elle doit faire, où elle doit être? Quelles réponses cherche-t-elle exactement? Quel pardon? D'en savoir si peu, elle, l'américaine de service?

Dès le début de la grossesse j'ai supposé que le bébé serait une fille et que... vous savez quoi. Pourtant ça n'a rien enlevé à l'émotion, comme quoi, si ça doit fonctionner, ça fonctionne.

Sarah et Julia m'ont émue et emportée. Pour moi elles sont vraies, elles existent et je n'ai absolument aucune envie d'aller voir le film : je ne veux pas gâcher les images magnifiques que Tatiana de Rosnay a mises dans ma tête.

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 11:25

L'histoire (d'après l'éditeur):

L'Amérique se remet difficilement des soubresauts de la Première Guerre mondiale.
De retour d'Europe, les soldats entendent retrouver leurs emplois, souvent occupés par des Noirs en leur absence. L'économie est ébranlée, le pays s'est endetté et l'inflation fait des ravages. La vie devient de plus en plus difficile pour les classes pauvres, en particulier dans les villes. C'est sur ce terreau que fleurissent les luttes syndicales, que prospèrent les groupes anarchistes et bolcheviques, et aussi les premiers mouvements de défense de la cause noire.
En septembre 1918, Luther Laurence, jeune ouvrier noir de l'Ohio, est amené par un étonnant concours de circonstances à disputer une partie de base-ball face à Babe Ruth, étoile montante de ce sport. Une expérience amère qu'il n'oubliera jamais. Au même moment, l'agent Danny Coughlin, issu d'une famille irlandaise et fils aîné d'un légendaire capitaine de la police de Boston, pratique la boxe avec talent.
Il est également chargé d'une mission spéciale par son parrain, le retors lieutenant McKenna, qui l'infiltre dans les milieux syndicaux et anarchistes pour repérer les " fauteurs de troubles " puis les expulser du territoire américain. A priori Luther et Danny n'ont rien en commun. le destin va pourtant les réunir à Boston en 1919, l'année de tous les dangers.

 

Mes impressions de lecture:

Enorme en tous points!
L'objet est imposant en soi et nécessite d'avoir un peu de temps libre pour pouvoir être apprécié dans de bonnes conditions.
Parce qu'il mérite à mon avis d'être apprécié.
Il est long à lire, parfois un peu dense. On peut s'y perdre. Mais je m'y suis retrouvée à tous les sens du terme. Je me suis totalement reconnue en Danny, partagé entre le cynisme de ceux qui font fonctionner l'économie (mais le font-ils vraiment) et la bêtise des groupuscules d'extrême droite. Il ne trouve sa place nulle part mais a bien conscience que toute indécision reste une décision et qu'il doit choisir. Et il choisit, rempli de doutes, persuadé qu'il n'y avait de toutes façons aucune bonne décision. En tant que lecteur on lui donne évidemment raison et l'avenir lui donnera raison, mais quel sacrifice, quel poids sur la conscience!!

J'ai trouvé ce roman douloureux car il nous renvoie beaucoup de choses sur notre société actuelle où l'avidité prend trop souvent le pas sur la faim. L'homme n'est pas doué de raison et c'est bien ce qui va le conduire à sa perte.
C'est excessivement cynique, lucide. Curieusement ça fait mal, mais ça fait aussi du bien d'arriver enfin à mettre des mots sur tout ça.

A côté de ça, j'ai aimé rencontrer Luther et le voir grandir, s'épanouir, trouver sa place, comprendre qu'il en faut finalement peu pour se réchauffer le coeur et être heureux. C'est peut-être Luther la plus belle leçon de ce roman....

En revanche je n'ai absolument pas compris la place de Babe Ruth dans tout ça!!

Pour résumer, il vous faut pas mal de temps et d'appétit pour arriver au bout de ce roman mais je le conseille.

 

"- T'as jamais remarqué que quand ils ont besoin de nous ils parlent de "devoir", mais que quand on a besoin d'eux ils parlent de "budget" ?"

 

"Vous connaissez la différence principale entre les hommes et les dieux?
- Non monsieur
- C'est que les dieux ne se prennent pas pour des hommes."

 

"Je lui ai dit que l'individu à l'arrière de la charrette n'avait pas besoin de voir la tête du cheval."

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Je Suis...

  • : Les lectures d'heureuse
  • : "Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois" Pierre Dumayet
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Cher égaré du net,


Je ne sais quel hasard vous a amené vers ces pages mais je préfère être honnête avec vous. Vous ne trouverez ici:

                                  - Ni analyse littéraire aussi intelligente que complexe,

                - ni étude approfondie de chaque ouvrage.


 

Qu'ai-je donc à vous proposer?     


Partager mes coups de coeur coeur-73.gif, mes coups de gueule, mes "bof...".


 Echanger sur ces mêmes coups de coeur, coups de gueule, coups de "bof...", parce que, tous ces livres, qu'on les ait aimés ou pas ont été écrits par un auteur qui a mis son coeur et méritent, pour la plupart qu'on les fasse vivre le plus possible.

marguerite.jpg


           Essayer de retranscrire ce petit instant inimitable qu'on vit quand on lit le dernier mot de la dernière phrase de la dernière page d'un livre.


Cet instant de tristesse, de vide incommensurable  à l'idée de quitter un univers qu'on avait plaisir à retrouver jour après jourhp7.gif. Cette déception terrible quand on se retrouve face à une chute bien plate9782221113073.gif ou au contraire cette explosion d'émotions qu'un immense talent nous procure en quelques mots 9782253115540 .

Ou le soulagement que le pensum arrive enfin à son terme9782266164573.

 

 

 

Ce blog est ma mémoire, ma petite bibliothèque intérieure.

 


 

Je vous en prie, choisissez un livre et asseyez-vous pour le feuilleter tranquillement.


fauteuil2.jpg

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