L'histoire:
En 1646, Jules Mazarin, président du conseil royal, signe des lettres de patentes qui permettent à son frère Michel d'augmenter la surface de la ville d'Aix. Au même moment, le comte d'Alais, gouverneur de Provence, avertit le ministre que de fausses lettres de provision, toutes signées par le cardinal et permettant d'accéder à des charges de conseiller au parlement, sont mises en vente. Qui peut bien chercher à céder de tels documents et à semer le trouble dans la ville ? Mazarin charge le marquis de Vivonne de mener l'enquête. Aidés de Gaston de Tilly, procureur du roi et du perspicace Louis Fronsac, les trois hommes finiront par découvrir la vérité après avoir frôlé la mort plus d'une fois, dans une ville d'Aix sale, obscure et encore enserrée dans ses remparts moyenâgeux.
Mes impressions:
Comme d'habitude l'entrée dans le roman a été complexe ... Il débute avec une scène où se cotoient de nombreux personnages, ayant chacun plusieurs noms, des relations complexes entre eux et on ne sait pas bien s'ils seront essentiels dans l'histoire ou pas.
Comme d'habitude la suite était bien plus agréable à lire.
L'intrigue, un peu compliquée pour une profane (je ne pense pas avoir compris tous les tenants et aboutissants de cette histoire de lettres de provisions) n'est finalement que le prétexte d'une visite commentée du 17ème siècle. Louis de Fronsac, Gaston de Tilly et leurs deux compagnons sont nos guides pour ce voyage aussi plaisant qu'instructif. Le propose est intéressant sans être pesant et sans tomber dans le documentaire fastidieux. Les personnages fictifs ne sont pas négligés pour autant et nous permettent de nous situer clairement dans la perspective d'un roman.
Une lecture très agréable. Un auteur que je recommande chaleureusement.