Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 14:57

L'histoire:

Dragan est un petit diocèse du comté de Toulouse. Les corps de plusieurs voyageurs y ont été découverts, horriblement mutilés, après avoir descendu la rivière. En la remontant pour confondre les coupables, les habitants ont retrouvé un village oublié depuis plusieurs décennies car tous croyaient qu'il avait été détruit.
Le prêtre Henno Gui, tout juste froqué est envoyé dans la paroisse d'heurteloup pour rendre à Dieu ses âmes égarées.
Etrangement, ces quelques malheureux survivants suscitent un grand émoi dans les plus hautes sphères de la hiérarchie catholique

 

Mes impressions de lecture:

Après un début franchement laborieux, ce roman m'a finalement bien séduite. Ce thriller moyenageux sort un peu des sentiers battus, flirte autour de la théorie du complot sans que ce soit pesant. Toutes les pistes et les ouvertures ont été menées à leur terme (contrairement à personnen'y échappera).

L'ensemble est bien mené, divertissant. On n'apprend pas grand chose mais on passe un moment agréable.

J'ai "délivrez-nous du mal" dans ma PAL et je pense le lire très prochainement.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 11:40

97822592125261.jpg

L'histoire (d'après l'éditeur):

Que faire quand on a un petit ami qui a le mauvais goût de vous quitter en expédiant une carte postale sans même la glisser dans une enveloppe?
Pleurer ? Ce n'est pas le genre d'Emma. Se venger, sûrement, d'autant qu'il est davantage question d'amour-propre que de grands sentiments.
Et la vengeance d'Emma est somptueuse, imaginative, inattendue.
L'amoureuse délaissée devient une redoutable combattante, une "Napoléonnienne de l'amour", comme elle se surnomme elle-même.
Le seul détail que la brillante stratège a négligé, c'est qu'elle attirerait l'attention d'un garçon inconnu qui lui donnerait la réplique en se dissimulant sous le pseudo de Dom Juan.

 

Les impressions de lecture d'Aurore (élève en terminale):

Un roman au ton mordant, dont les répliques sont cinglantes et drôles. L'ironie et les sarcasmes sont omniprésents dans ce roman : "...l'auteur mystère conseille à une fille qui se plaint d'avoir les cheveux gras de se faire cuire des frites sur la tête...", mais l'humour n'entâche en rien la complexité des personnages qui deviennent rapidement attachants. Narré à la première personne tantôt par la Napoléonienne, tantôt par Don Juan, on s'identifie rapidement aux personnages et on suit avidement les rebondissements de leur correspondance et de leur vies respectives. Mêlant humour et amour, ce roman nous entrave de cette irresistible envie de tourner la page pour connaitre la suite, du début à la fin.

 

Mes impressions de lecture:

Nooon, on ne sent pas du tout qu'elle vient à peine de passer son bac français! Fière de ma fille tout de même...

D'autant plus que je partage totalement son avis. On retrouve évidemment pas mal de thèmes récurrents à la littérature jeunesse à succés. Il y a un zeste de "la fille moche que personne ne regarde mais qui est fait est fascinante et bien plus maligne que tout le monde", un brin de "la populaire ultra stylée qui se retrouve la risée de tous", et surtout une pointe de 35 kg d'espoir. Pour ceux qui connaissent mes goûts, la dernière référence est lourde de sens.

Mais l'auteur a su trouver un ton juste, une ambiance bien française (loin des lycées américains sont on nous abreuve) sans tomber ni dans le franchouillard, ni dans le bobo. L'humour dont a parlé Aurore est celui dont raffolent les jeunes d'aujourd'hui. Beaucoup de cynisme, de second, voire de millième  degré, tout ce que j'aime également.


En résumé une très jolie découverte

 

Merci à BOB et aux éditions Plon.

 

PS : ma fille se l'est approprié et l'a mis dans sa bibliothèque. ça veut tout dire!

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 12:01

L'histoire:

Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible.
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vel d"Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais.
ELLE S'APPELAIT SARAH, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.

 

Mes impressions de lecture:

Qu'en dire qui n'a pas déjà été dit? Tatiana de Rosnay nous conte une histoire bouleversante entremêlée d'une quête palpitante.

Je trouve très difficile de mettre des mots sur ce que vit Julia. Pour quoi cherche-t-elle Sarah alors que c'est elle-même qui ne sait plus exactement qui elle est, ce qu'elle doit faire, où elle doit être? Quelles réponses cherche-t-elle exactement? Quel pardon? D'en savoir si peu, elle, l'américaine de service?

Dès le début de la grossesse j'ai supposé que le bébé serait une fille et que... vous savez quoi. Pourtant ça n'a rien enlevé à l'émotion, comme quoi, si ça doit fonctionner, ça fonctionne.

Sarah et Julia m'ont émue et emportée. Pour moi elles sont vraies, elles existent et je n'ai absolument aucune envie d'aller voir le film : je ne veux pas gâcher les images magnifiques que Tatiana de Rosnay a mises dans ma tête.

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 11:33

51Jzu-OzofL._SL160_.jpg

 

L'histoire :

Rubis et Jade sont sœurs jumelles. Rubis est une vraie tornade, alors que Jade est rêveuse et discrète. Pourtant, elles sont inséparables. Depuis la mort de leur mère, elles vivent avec leur père et leur grand-mère. Quand arrive Rose, la nouvelle amie de leur père, leur existence est bouleversée. Les jumelles la détestent et se promettent de lui en faire voir de toutes les couleurs. Jusqu'au jour où Rubis et Jade se disputent.

 

Mes impressions de lecture:

Si vous avez une petite fille de 10 ans autour de vous, offrez-lui des romans de Jcaqueline Wilson : succés garanti. Les petites héroïnes de JW ont keur âge et ont quasiment outes à affronter une maman défficiente, soit par soit absence par son manque d'intérêt. Des situations parfois douloureuses traitées avec un mélange très réussi de lucidité et d'humour.

Dans celui-ci Rubis et Jade souffrent de l'absence de leur mère et en s'agrippant l'une à l'autre ont fait de leur gémellité un vrai handicap, chacune comblant ses défficiences en se cachant derrière l'autre.

Drôle et touchant, ce livre plaira autant aux mamans qu'aux petites filles!

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 11:25

L'histoire (d'après l'éditeur):

L'Amérique se remet difficilement des soubresauts de la Première Guerre mondiale.
De retour d'Europe, les soldats entendent retrouver leurs emplois, souvent occupés par des Noirs en leur absence. L'économie est ébranlée, le pays s'est endetté et l'inflation fait des ravages. La vie devient de plus en plus difficile pour les classes pauvres, en particulier dans les villes. C'est sur ce terreau que fleurissent les luttes syndicales, que prospèrent les groupes anarchistes et bolcheviques, et aussi les premiers mouvements de défense de la cause noire.
En septembre 1918, Luther Laurence, jeune ouvrier noir de l'Ohio, est amené par un étonnant concours de circonstances à disputer une partie de base-ball face à Babe Ruth, étoile montante de ce sport. Une expérience amère qu'il n'oubliera jamais. Au même moment, l'agent Danny Coughlin, issu d'une famille irlandaise et fils aîné d'un légendaire capitaine de la police de Boston, pratique la boxe avec talent.
Il est également chargé d'une mission spéciale par son parrain, le retors lieutenant McKenna, qui l'infiltre dans les milieux syndicaux et anarchistes pour repérer les " fauteurs de troubles " puis les expulser du territoire américain. A priori Luther et Danny n'ont rien en commun. le destin va pourtant les réunir à Boston en 1919, l'année de tous les dangers.

 

Mes impressions de lecture:

Enorme en tous points!
L'objet est imposant en soi et nécessite d'avoir un peu de temps libre pour pouvoir être apprécié dans de bonnes conditions.
Parce qu'il mérite à mon avis d'être apprécié.
Il est long à lire, parfois un peu dense. On peut s'y perdre. Mais je m'y suis retrouvée à tous les sens du terme. Je me suis totalement reconnue en Danny, partagé entre le cynisme de ceux qui font fonctionner l'économie (mais le font-ils vraiment) et la bêtise des groupuscules d'extrême droite. Il ne trouve sa place nulle part mais a bien conscience que toute indécision reste une décision et qu'il doit choisir. Et il choisit, rempli de doutes, persuadé qu'il n'y avait de toutes façons aucune bonne décision. En tant que lecteur on lui donne évidemment raison et l'avenir lui donnera raison, mais quel sacrifice, quel poids sur la conscience!!

J'ai trouvé ce roman douloureux car il nous renvoie beaucoup de choses sur notre société actuelle où l'avidité prend trop souvent le pas sur la faim. L'homme n'est pas doué de raison et c'est bien ce qui va le conduire à sa perte.
C'est excessivement cynique, lucide. Curieusement ça fait mal, mais ça fait aussi du bien d'arriver enfin à mettre des mots sur tout ça.

A côté de ça, j'ai aimé rencontrer Luther et le voir grandir, s'épanouir, trouver sa place, comprendre qu'il en faut finalement peu pour se réchauffer le coeur et être heureux. C'est peut-être Luther la plus belle leçon de ce roman....

En revanche je n'ai absolument pas compris la place de Babe Ruth dans tout ça!!

Pour résumer, il vous faut pas mal de temps et d'appétit pour arriver au bout de ce roman mais je le conseille.

 

"- T'as jamais remarqué que quand ils ont besoin de nous ils parlent de "devoir", mais que quand on a besoin d'eux ils parlent de "budget" ?"

 

"Vous connaissez la différence principale entre les hommes et les dieux?
- Non monsieur
- C'est que les dieux ne se prennent pas pour des hommes."

 

"Je lui ai dit que l'individu à l'arrière de la charrette n'avait pas besoin de voir la tête du cheval."

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 19:31

L'histoire :

Sur fond de piratage informatique et d'espionnage industriel, le roman de Thierry Serfaty explore les limites de l'au-delà et du monde virtuel. Ce stupéfiant scénario nous entraîne au coeur d'une guerre impitoyable entre des laboratoires à la recherche d'un moyen susceptible de paralyser le virus du sida : le gène du silence. Au centre de cette série noire, un chercheur en immunologie qui a le tort de ne pas croire en l'immortalité...

 

Mes impressions de lecture:

Mouais bof...

Rapide et facile à lire, c'est certain.

Original, sans aucun doute.

Surprenant, je le concède.

 

Mais il manquait un petit quelque chose, une flamme... Qu'on découvre dans la nuit interdite mais qui a disparu par la suite.

 

Comme Thierry Serfaty est un garçon adorable (je l'ai rencontré en dédicace et je crois que c'est l'auteur le plus charmant que je connaisse...oui oui) on va mettre ça sur le dos de ma grande fatigue et d mon manque de sommeil.

C'est bon pour cette fois...

 

serfaty.jpg

 


Partager cet article
Repost0
9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:14

L'histoire (résumé de l'éditeur):

Pour son quarantième anniversaire, Antoine offre à Mélanie, sa cadette, un week-end à Noirmoutier où, enfants, ils passaient leurs vacances. Soudain, sur la route du retour, c’est l’accident. « Ma sœur voulait me dire quelque chose…. Tout est arrivé si vite», explique Antoine au chirurgien. Seul dans la salle d’attente, l’angoisse au ventre, il fait le bilan de son existence : sa femme l’a quitté, ses ados lui échappent, son métier d’architecte l’ennuie comme ses aventures d’un soir, et son père, vieillard tyrannique, lui empoisonne l’existence. Comment en est-il arrivé là ? Pourquoi ce manque de confiance ? Et surtout, que voulait lui révéler sa sœur ? Alors que Mélanie se remet, Antoine tente d’apprivoiser ce boomerang du passé qui revient empreint de vérité sur leur mère, morte il y 35 ans. Mais c’est sa rencontre avec une embaumeuse sexy, juchée sur une Harley Davidson, la sensuelle et fine Angèle, qui saura redonner un sens à sa vie.

 

Mes impressions de lecture:

Je ne connaissais pas Tatiana de Rosnay. Quelle merveilleuse conteuse!

Au départ ce roman avait pour me déplaire. Récit en "je", introspectif, d'un personnage issu de la bourgeoisie arrivant à la quarantaine. D'ailleurs, ça partait bien mal: l'anniversaire sur les lieux de leurs vacances, l'accident...

Mais le récit s'est échappé, s'est envolé où on ne l'attendait pas. Introspection certes, mais sans pathos, sans jérémiades, avec une farouche volonté d'avancer. Du suspens dans cette quête de vérité sur leur mère. Mais sans en jouer trop. Beaucoup de lucidité dans les rapports de couple. Pas de baguette magique dans la narration, de personnages ou de situations qui sortent du chapeau.

De la belle ouvrage, comme on aimerait en lire davantage.

 

C'est du Christina Rossetti "poétesse victorienne". C'est un extrait du livre qui en reflète bien l'esprit.


"Quand je serai morte mon amour

Ne chante pas pour moi de chansons tristes

Ne plante pas de roses sur ma tombe

Ne la mets pas à l'ombre d'un cyprès

Ne laisse au dessus de moi que l'herbe verte

Mouillée de pluie et de rosée.

Et si tu veux, souviens toi....

Et si tu veux, oublie....."

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 12:18

L'histoire (quatrième de couverture):

Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l'œuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point - et sur beaucoup d'autres -, l'inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge clans les strates d'une petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d'autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d'un peintre clochard - autre mise en scène de suicide. Au-delà d'une maîtrise évidente des règles de l'enquête et de ses rebondissements, Camilla Läckberg sait à merveille croquer des personnages complexes et - tout à fait dans la ligne de créateurs comme Simenon ou Chabrol - disséquer une petite communauté dont la surface tranquille cache des eaux bien plus troubles qu'on ne le pense.

 

Mes impressions de lecture:

C'est toujours pareil quand on a ttend trop longtemps quelque chose : on est souvent déçu.

Je serais de mauvaise foi si je disais que je n'ai pas aimé. Je l'ai lu avec beaucoup de plaisir mais je crois que j'en attendais un peu plus de "ouf".

Faisons la part des choses:

1) Ce qui m'a surtout déçue c'est cette intrigue cousue de fil blanc. Les pièces du puzzle s'emboitent vraiment trop facilement : dès que les les indices ont été donné j'avais tout compris. Ou peut-être que je lis trop de romans policiers..va savoir...

2) Il faut être honnête c'est très plaisant à lire. Pas de la grande littérature mais agréable, bien construit, des personnages qui se tiennent. Un peu manichéens, certes, mais on ne peut pas tout avoir.

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 10:51

9782234063969.jpg

L'histoire (quatrième de couverture):

Linno et Anju sont deux adolescentes qui grandissent au Kerala, en compagnie de leur père et de leur grand-mère. Leur mère est morte alors qu’elles n’étaient encore que des enfants.
Anju, la plus jeune, possède un fort caractère. Elle souhaite plus que tout quitter l’Inde pour aller étudier à New York. L’aînée, Linno, est très introvertie, peut-être en raison de son handicap : enfant, elle a perdu une main en jouant avec des pétards. Ainsi, quand une Américaine vient leur proposer une bourse pour passer une année dans une école d’art à New York, Anju, prête à tout pour obtenir ce passeport vers l’Amérique, s’approprie les superbes dessins de Linno. Elle partira à New York, laissant sa soeur meurtrie par cette trahison.
De nombreux aléas vont ponctuer l’odyssée new-yorkaise d’Anju et la rencontre avec Bird, jeune femme qui a bien connu leur mère dans sa jeunesse, va bouleverser l’histoire de cette famille.

 

Mes impressions de lecture:

La première impression que nous donne un livre, c'est quand même l'objet qui nous la donne. Là, quand on a le livre en main, on est frappé par une chose : le poids de ce (plutôt) petit livre rose. C'est tout à fait à l'image du contenu. Une histoire racontée dans une langue aisée, ouverte à toutes les lectures. Mais une réelle densité, tant sur le fond que sur la forme. Si Linno, Anju et Gracie sont les personnages principaux du roman, Melvin, Bird, Mme Solanki, Ammanchi, ... n'en sont pas pour autant sans vie, ni sans saveur. Ils ont tous une incroyable densité et leur vie est présente dans ou entre les lignes de chaque phrase.

Tania James offre un point de vue tout à fait original sur l'émigration, sur ses motivations et le bonheur qu'elle peut apporter. Anju et Linno ne partent pas dans la vie avec les mêmes cartes en main. Celle qui semble la plus favorisée n'est semble-t-il pas celle qu'on croit et le bonheur ne se trouvera pas non plus où elles l'attendent.

 

Tania James a écrit cette histoire en mélangeant avec bonheur une franchise toute occidentale et la pudeur de ses jeunes héroïnes. C'est aussi délcat que rafraichissant.

500 pages de grande qualité, tant grâce au papier qui les composent (ce qui explique le poids étonnant du roman), qu'à la plume de son auteur.

 

Merci à BOB et aux éditions STOCK pour cette découverte.

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 15:00

9782355840432.jpg

 

Quatrième de couverture:

Santa Mondega, une ville d’Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets…
Un mystérieux tueur en série, qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom…
La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique…
Deux flics très spéciaux, un tueur à gages sosie d’Elvis Presley, des barons du crime, des moines férus d’arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d’œil à Seven et à The Ring… et voilà le thriller le plus rock’n’roll et le plus jubilatoire de l’année!

Diffusé anonymement sur Internet en 2007, cet ouvrage aussi original que réjouissant est vite devenu culte. Il a ensuite été publié, d’abord en Angleterre puis aux États-Unis, où il connaît un succès fulgurant.

 

Mes impressions de lecture:

Enorme!! Un roman fort, brillant, décalé, jubilatoire!

J'ai trouvé la première partie un peu poussive mais dès le milieu du livre, il est préférable de bien attacher sa ceinture.

 

Le Tapioca bar est le centre de l'intrigue, le lieu où tout commence, où quasiment tout se passe et où tout se termine (enfin...). Sanchez, son patron est au coeur de l'histoire sans y être. On pense très vite au théatre, à ces personnages qui vont et viennent. A ces lieux qui deviennent des personnages. D'ailleurs quels sont les héros de cette histoire? J'aurais bien du mal à vous le dire. Cet auteur est un jongleur de génie qui fait virevolter ses personnages dans tous les sens, apparaître, disparaître, ralentit l'intrigue la relance, nous cueille quand on s'y attendait le moins. Pour finalement retomber sur ses pieds avec une maestria incroyable.

Attention toutefois, c'est assez violent. La blogosphère bruisse de rumeurs de paternité : Tarentino est en tête de liste.. il est vrai qu'on en retrouve assez l'espit.

 

Franchement je n'ai pas vu les fameuses références (pour ça il faudrait être cultivée, madame) mais cela n'a rien ôté au plaisir de la lecture.

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Je Suis...

  • : Les lectures d'heureuse
  • : "Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois" Pierre Dumayet
  • Contact

Cher égaré du net,


Je ne sais quel hasard vous a amené vers ces pages mais je préfère être honnête avec vous. Vous ne trouverez ici:

                                  - Ni analyse littéraire aussi intelligente que complexe,

                - ni étude approfondie de chaque ouvrage.


 

Qu'ai-je donc à vous proposer?     


Partager mes coups de coeur coeur-73.gif, mes coups de gueule, mes "bof...".


 Echanger sur ces mêmes coups de coeur, coups de gueule, coups de "bof...", parce que, tous ces livres, qu'on les ait aimés ou pas ont été écrits par un auteur qui a mis son coeur et méritent, pour la plupart qu'on les fasse vivre le plus possible.

marguerite.jpg


           Essayer de retranscrire ce petit instant inimitable qu'on vit quand on lit le dernier mot de la dernière phrase de la dernière page d'un livre.


Cet instant de tristesse, de vide incommensurable  à l'idée de quitter un univers qu'on avait plaisir à retrouver jour après jourhp7.gif. Cette déception terrible quand on se retrouve face à une chute bien plate9782221113073.gif ou au contraire cette explosion d'émotions qu'un immense talent nous procure en quelques mots 9782253115540 .

Ou le soulagement que le pensum arrive enfin à son terme9782266164573.

 

 

 

Ce blog est ma mémoire, ma petite bibliothèque intérieure.

 


 

Je vous en prie, choisissez un livre et asseyez-vous pour le feuilleter tranquillement.


fauteuil2.jpg

Mes auteurs

Mes auteurs favoris

Irène Némirovsky
Fred Vargas
Carole Martinez
Anne Perry
Barbara Constantine
Jasper Fforde
Nancy Huston
Tatiana De Rosnay
René Barjavel
Romain Gary
Agatha Christie
J.K. Rowling
Anna Gavalda
Eric-Emmanuel Schmitt
Sophie Kinsella