L'histoire :
Le 21 mars 1931, en pleine Dépression, dans le stade de Los Angeles, Douglas Fairbanks donne le départ de la Trans-America : 2000 athlètes dont 121 femmes, venus de soixante pays, s’élancent vers l’est. Ils doivent rallier New-York en passant par le désert Mojave, Las Vegas, Les Rocheuses, Chicago, effectuant chaque jour un marathon. Cette course dotée de 360 000 dollars de prix, la plus grande jamais organisée, est l’invention d’un entrepreneur audacieux, Charles C. Flanagan, inspiré d’un personnage réel. Grâce à l’auteur, ancien athlète, on partage les souffrances de cette armée hétéroclite qui fond au fil des jours. 862 coureurs atteindront New-York ; parmi eux MacNab suit le destin d’un vétéran américain Doc Cole, du syndicaliste Mike Morgan, de l’Ecossais Hugh McPhail, qui fuit la crise, du lord anglais Peter Thurleig, ou de Juan Martinez, un Mexicain ambassadeur de son village…
Mes impressions de lecture:
Ce roman est mon Arlésienne, mon Graal.
Ce la fait 10 ans que je le cherche et, non seulement, il est réédité par Autrement (mille mercis pour cette réédition), mais en plus je l'ai reçu grâce à la masse critique Babélio. Hourra! Hourra! Hourra !
Ce roman est une merveille. On s'attache à chaque personnage, on tremble à chaque imprévu, on frémit de plaisir quand Flanagan fait des miracles pour dépasser chaque obstacle.
On sent l'amour du sport transpirer dans chaque mot. L'amour de l'effort individuel, du dépassement de soi. Ce livre sent la sueur, les tripes, l'espoir, l'amitié. On voudrait que Doc Cole vienne nous donner des conseils, on voudrait être l'amie de Kate, serrer Morgan dans nos bras. On voudarit que chacun d'eux exister. J'ai cherché il y a dix ans et j'ai encore cherché cette fois-ci. Le seul endroit où ils existent dans notre imagination chaque fois qu'on lit ce roman.
Alors lisez-le, offrez-le. Faites-leur revivre encore une fois cette magnifique aventure.