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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 12:45
L'histoire:
Dès sa jeunesse Dino Buzzati a pris l'habitude d'écrire tous les jours dans un cahier. Que ce soit quelques lignes ou une nouvelle.
C'est une partie de ces cahiers qui ont été édités (réédités : l'édition originale est de 1975 en italien et 1982 en français).

Mes impressions de lecture:
C'est très difficile de parler de ce livre. Ce n'est ni un recueil de nouvelles, ni un recueil de pensées. Un peu des deux sans doute. C'est incongru, dérangeant, déroutant, merveilleusement bien écrit, troublant, innovant, moderne, hétéroclite mais pas tant que ça...
Au début de la lecture, on a l'impression que ce sont des textes éparpillés, sans aucune ligne directrice, ni aucun sens. Et puis... Le sens se construit, au fil des pages, l'atmosphère se tisse. Une atmosphère faite de lucidité, qui nous inviteà aller au-delà des apparences, des évidences.
Ce qui est très troublant c'est qu'on se sait jamais ce que chaque texte va être : une nouvelle avec une chute? Ou pas.
La plupart du temps, c'est comme si l'auteur avait commencé son texte en tirant sur une ficelle puis l'avait déroulée sans savoit vraiment ce qu'il y a au bout. C'est peut-être ce qui donne cette cohérence inattendue. Parce qu'il a laissé parler ses personnages, ses situations.
Je ne détaillerai pas l'esprit de Dino Buzzati qu'on découvre dans ces textes : les deux préfaces le font avec bien plus de talent que moi (en général je les lis rarement mais là elles sont vraiment très bien).

Au final... Des textes parfois décevants et puis soudain une merveille, une pépite qui relance l'envie d'aller plus loin. A l'image de la vie.
 
Un livre à mettre sur la table de chevet pour l'ouvrir et en lire un passage. Au hasard.


Merci à Blog-o-book et aux éditions Robert Laffond pour cette découverte.
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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 17:43
L'histoire (quatrième de couverture):
" C'est un récit bien extraordinaire, une " hallucination ", un " rêve " portugais. Dans une ferme de l'Alentejo, par un dimanche caniculaire de juillet, le narrateur, un Italien qui lit à l'ombre d'un mûrier Le Livre de l'intranquillité de Fernando Pessoa, s'endort : il rêve qu'il erre par cette même après-midi " dans une Lisbonne déserte et torride " où il rencontre, indifféremment " des vivants et des morts ". Requiem a été écrit directement en portugais. " Une histoire pareille ne pouvait être écrite qu'en portugais " explique Tabucchi dans une note liminaire, exigeait en tout cas " une langue différente, une langue qui soit un lieu d'affection et de réflexion ". Pour ce Toscan auteur de récits singuliers, rien d'étonnant à ce que cette osmose ait pris le visage emblématique de Fernando Pessoa, figure tutélaire et ange protecteur, fantôme éternel de Lisbonne. "

Mon avis:
Oui... Mais non.
Je n'ai pas accroché, Pas compris.
C'est trop dans l'imaginaire, pas assez dans l'histoire ou dans les mots.
Je n'avais peut-être pas envie de réfléchir à ce moment-là..
En tous cas, je n'ai pas du tout adhéré au voyage du personnage.
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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 17:02
Genre : conte philosophique

En un mot : classique

Difficulté de lecture :
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L'histoire:

En 1770, Côme, Baron du Rondeau, décide à l'âge de 12 ans de monter dans les arbres et de ne plus jamais en descendre.

Mon avis:
J'ai eu du mal à entrer dans ce roman. Le début est lent, un peu bizarre. Finalement on a envie de lire jusqu'au bout ce roman assez multiple.
On se demande jusqu'à la fin s'il va un jour descendre.
A la manière de Robinson Côme organise sa vie dans les arbres de manière assez réaliste.
Et on a de belles réflexions sur la société, sur le fait de vivre en société.

Je ne l'ai pas adoré, ne le relirai pas. Mais je suis contente de l'avoir lu.

Au sujet d'un abbé qui fut emprisonné car il avait eu la détestable idée d'écouter (et après apprécier) les philosophes de la fin du 18ème siècle.


"Il mourut sans jamais avoir compris, après une vie toute entière consacrée à la foi, en quoi au juste il pouvait croire - mais s'efforçant d'y croire fermement, jusqu'à la fin."
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Je Suis...

  • : Les lectures d'heureuse
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Cher égaré du net,


Je ne sais quel hasard vous a amené vers ces pages mais je préfère être honnête avec vous. Vous ne trouverez ici:

                                  - Ni analyse littéraire aussi intelligente que complexe,

                - ni étude approfondie de chaque ouvrage.


 

Qu'ai-je donc à vous proposer?     


Partager mes coups de coeur coeur-73.gif, mes coups de gueule, mes "bof...".


 Echanger sur ces mêmes coups de coeur, coups de gueule, coups de "bof...", parce que, tous ces livres, qu'on les ait aimés ou pas ont été écrits par un auteur qui a mis son coeur et méritent, pour la plupart qu'on les fasse vivre le plus possible.

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           Essayer de retranscrire ce petit instant inimitable qu'on vit quand on lit le dernier mot de la dernière phrase de la dernière page d'un livre.


Cet instant de tristesse, de vide incommensurable  à l'idée de quitter un univers qu'on avait plaisir à retrouver jour après jourhp7.gif. Cette déception terrible quand on se retrouve face à une chute bien plate9782221113073.gif ou au contraire cette explosion d'émotions qu'un immense talent nous procure en quelques mots 9782253115540 .

Ou le soulagement que le pensum arrive enfin à son terme9782266164573.

 

 

 

Ce blog est ma mémoire, ma petite bibliothèque intérieure.

 


 

Je vous en prie, choisissez un livre et asseyez-vous pour le feuilleter tranquillement.


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