Genre : OLNI (objet littéraire non identifié)
En un mot: illuminé
Difficulté de lecture:
L'histoire (d'après l'éditeur):
Mon avis:
Un livre touffu, foisonnant, dense, tourbillonnant, illuminé.
Ca part dans tous les sens : dans le temps, dans les personnages, dans la narration. Ce qui rend le roman assez difficile. Les personnages vont et viennent, on ne sait pas toujours d'où, on ne sait pas tuoujours vers quoi.
Et pourtant...
Le charme est là, opère. Ce roman est une entité, a un sens, un but. Sous cet apparent désordre la maîtrise est parfaite et totale.
Je comprends qu'on puisse ne pas aimer car c'est assez bizarre. J'ai un peu moins aimé que son dernier titre. Mais il reste, à mon avis, très largement au-dessus de la mêlée.
Mention spéciale pour les traducteurs Jacqueline Huet et Jean-Pierre Carasso dont le travail a du être bien complexe. Traduire en Français les propos d'un jeune Russe qui parle mal anglais, traduit des expressions russes en anglais, et pratique une utilisation fantaisiste (mais cohérente dans sa fantaisie) du lexique. Tout en préservant la poésie et le charme, cela ne peut que s'applaudir.