L'histoire (quatrième de couverture):
Jusqu'à quel point connaît-on vraiment son enfant ? Mike et Tia ne cessent de se poser la question : leur fils Adam, seize ans, a changé. Réfugié dans sa chambre, il ne quitte plus son ordinateur. Malgré leurs réticences, ils se décident à installer un logiciel de contrôle.
Un jour, un mail inquiétant. Et Adam disparaît. Sans un mot…
C'est alors que tout bascule.
Mes impressions de lecture:
A un près, (mauvaise base), Harlan Coben c'est du sang faute. Bien mené, efficace.
J'apprécie également de trouver par moment l'homme derrrière l'auteur. On rencontre, ça et là, au fil du roman, des avis grinçants sur la société américaine actuelle, un humour cynique.
"Un gros bonhomme avec une tignasse de hippie, une barbe hirsute et un T-shirt délavé remonta son jean qui lui deescendait sur les fesses et se dirigea vers l'entrée. Ecoeurant. Nash l'avait vu tourner avec sa Chevy Caprice pourrie à la recherche d'une place qui lui épargnerait dix secondes de marche à pied. Amérique l'obèse;"
La réflexion sur la place de la confiance dans la ation parents-enfants avec cette surenchère de caméras de surveillance, les dérives, la place de rébellion qu'il reste à l'adolescent... mouais... je n'ai pas trop adhéré et pourtant je suis en plein dedans.
On retrouve évidemment les ficelles du page turner (appartition du FBI en fin de chapitre, composition d'un numéro de téléphone et conversation au chapitre suivant). ça a vraiment le don de m'agacer car je me sens manipulée par l'auteur et plus du tout maître de mon rythme de lecture. Mais c'est comme tout : une fois qu'on en a conscience, on se fait moins aoir..