L'histoire (quatrième de couverture):
Rieswihr, village typique des coteaux alsaciens, avec ses géraniums et ses cigognes, sa colline
boisée, le Schweissberg, et les ruines de son château.
Pourtant, la forêt pourrait être rasée pour céder la place à un village vacances “Haute Qualité Environnementale” et une éolienne certifiée développement durable pourrait pousser au milieu de l’antique château.
C’est en tout cas le projet que soutient le député Fischer, allié à un grand promoteur immobilier.
La guerre est tout de suite déclarée entre les partisans et les adversaires du projet. Et, très
vite, un premier cadavre est trouvé au pied du château.
Avec beaucoup d’humour, Grégoire Gauchet signe ici un polar à
l’intrigue bien ficelée, et tire au passage le portrait des nouvelles icônes françaises : des politiciens combinards ou idéalistes, des écolos allumés, un cafetier
buté, un gendarme dépassé, un tigre échappé et un chanteur sur le retour peuplent (entre autres) ce livre hilarant et
sexy, entre Clochemerle et Don Camillo.
Mes impressions de lecture:
Je voudrais tout d'abord m'adresser à monsieur Gauchet. Oui vous, monsieur l'auteur!! POur vous parler de l'évènement de la page 111... Vous voyez de quoi je veux parler? Je suis certaine que oui. Alors ça, ce n'est pas du jeu. Je me suis faite avoir, moi un vieux briscar qui n'est plus surprise depuis longtemps !! Primo c'est contraire à toutes les règles de faire ça à un tel personnage à cette étape du roman. Deuxio vous nous remettez ça p.142!! Soufflée
Vous l'aurez compris j'ai pris un plaisir incroyable à lire ce roman : c'est fantaisiste, juste ce qu'il faut de délirant et merveilleusement bien mené.
C'est notre cher village de Bretons résistant aux envahisseurs de Bois et Loisirs, c'est un Don Camillo écolo; c'est tout ce qu'on a de plus franchouillard. En mieux, en drôle,... C'est pétillant, plein d'inventions, de rebondissements.
ça fait du BIEN du lire un tel roman!! Et je ne dis pas ça pour faire plaisir.
Un grand merci à Babélio et aux éditions "le Verger éditeur".
L'ancien maire a pulvérisé la Marianne. Il aurait préféré qu'il se défoule sur le portrait de l'agité du jogging qu'il a été contraint de crucifier sur le mur, à la demande insistante du préfet Legradec.