L'histoire (quatrième de couverture):
« Mais viens Kumi, on va dans la chambre. »
Et au boulot ! Elles s’éclatent, elles me vident toutes les étagères. Je suis accablée. Je range deux, trois trucs en douce.
« Touche pas ! Tsss ! Brutale Conformiste ! »
Je me carapate dans la cuisine. Je prends une bière, je plane un peu… et revoilà mes deux emmerdeuses. Asia m’éjecte : « C’est mon tabouret ! »
Elle éteint la radio : « Ça fait des trous dans la parole ! »
Kumiko la regarde comme elle nous regardait enfants : comme une reine.
« Géniale, cette fille ! Tu notes tout, hein ? »
Mes impressions de lecture:
Difficile. Très difficile même de donner un avis sur ce roman. Ai-je aimé? Je ne sais même pas. Happée, intriguée, emmenée, cela ne fait aucun doute. Mais pas vraiment charmée.
J'ai trouvé ce roman dans ma boîte aux lettres (merci BOB) en allant
chercher ma fille à l'école. Intriguée (forcément!) par le titre, attirée par la qualité de l'édition (remarquable!), j'ai commencé à le lire adossée à une barrière d'école et l'ai terminé le
soir même. J'ai passé la journée à atendre une chute et je ne sais pas encore si je l'ai trouvée ou pas. Pour mieux me faire comprendre, je cite ce que j'ai trouvé sur le site de la maison
d'édition "rue des promenades" : « Cependant la bicyclette, c’est un cheval », écrit Charles-Albert Cingria
dans Tranche de route. Voilà qui rend intelligible, j’espère, l’information délivrée dans cette page : Rue des Promenades est une maison d’édition. Qu’elle se joue ainsi des mots ne
devrait pas surprendre. Ou bien, on s’y habituera.
Rue des Promenades choisit les textes pour ce qu’ils nous disent, mais d’abord pour la façon dont ils le disent. Pour la force avec laquelle l’écriture fait surgir une
réalité. Pour l’évidence de cette restitution. Pour l’angle singulier sous lequel elle montre une transformation qui s’opère. Pour l’éclat qu’elle donne aux pépites cachées dans nos
crânes.
.