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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 16:01

L'histoire:

Qui aime-t-on quand on aime ? Sait-on jamais qui est l'être aimé ? L'amour partagé n'est-il qu'un heureux malentendu ?
Autour de ces éternels mystères du sentiment amoureux, deux hommes s'affrontent : Abel Znorko, Prix Nobel de littérature qui vit loin des hommes sur une île perdue de la mer de Norvège où il ressasse sa passion pour une femme avec laquelle il a échangé une longue correspondance, et Erik Larsen, journaliste qui a pris prétexte d'une interview pour rencontrer l'écrivain. Mais pour quel motif inavoué ? Quel est son lien secret avec cette femme dont Znorko se dit encore amoureux ? Et pourquoi un tel misanthrope a-t-il accepté de le recevoir ?
L'entrevue se transforme vite en un jeu de la vérité cruel et sinueux, rythmé par une cascade de révélations que chacun assène à l'autre au fil d'un suspense savamment distillé.

 

Mes impressions:

Une pièce brillante, intelligente, surprenante que j'aimerais voir jouée sur scène.

Mais parfois c'est tellement brillant qu'il manque le minuscule supplément d'âme qui fait la différence.

 

"La littérature ne bégaie pas l'existence, elle l'invente, elle la provoque, elle la dépasse. "

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 15:48

L'histoire:

Lorsque, à la suite d'un accident, Gilles perd la mémoire, il lui faut tout réapprendre, redécouvrir sa vie. Sa femme Lisa lui raconte leur intimité, son charme fou, leur complicité. Mais chacun doute peu à peu de l'autre et le marivaudage prend peu à peu l'allure d'un affrontement sans merci.

« Voilà la vie conjugale, une association de tueurs qui s'en prennent aux autres avant de s'en prendre à eux, un long chemin vers la mort qui laisse des cadavres sur la route. Lorsque vous voyez une femme et un homme devant le maire, demandez-vous lequel des deux sera l'assassin. »

 

Mes impressions de lecture:

Le suspens n'est pas franchement le point fort de ce roman parce qu'on devine assez bien la chute.

Mais j'ai énormément touché par la réflexion, l'analyse et le questionnement de ce couple : "où en est notre histoire d'amour au bout de 15 ans? Peut-on encore faire briller la flamme? Oublier, pardonner, avancer encore plus loin?"

J'ai été touchée parce que c'est une démarche que je connais, que je comprends, qui va dans le sens que je veux donner à mon propre couple.

La conclusion qu'il en tire, non seulement ne m'étonne pas de lui, mais est très exactement la conclusion que j'en ai tirée moi-même.

A offrir et à faire lire à tous les couples qui vous entourent.

 

"« Avoir » confiance. On n’ « a » jamais confiance. La confiance ne se possède pas. Ca se donne. On « fait » confiance."

 

"Qu’est-ce que c’est, aimer un homme d’amour ? C’est l’aimer malgré soi, malgré lui, envers et contre tout. C’est l’aimer d’une façon qui ne dépend plus de personne. J’aime tes désirs et même tes aversions, j’aime le mal que tu m’infliges, un mal qui ne me fait pas mal, un mal que j’oublie tout de suite, un mal sans traces.Aimer, c’est cette endurance-là, celle qui permet de passer à travers tous les états, de lasouffrance à la joie, avec la même intensité. "

 

"On n’a pas à croire ou ne pas croire la science, elle délivre des informations qui se passent de notre approbation."

 

"Ce n’est pas raisonnable d’aimer toujours, d’aimer longtemps, c’est de la folie pure. La raison, c’est d’aimer juste le temps où c’est agréable. "

 

 

 

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 15:37

L'histoire:

Paris. Rue bleue. Dans les années 60. Moïse, onze ans, mal aimé, supporte comme il le peut de vivre avec seul avec son père. Monsieur Ibrahim, le vieux sage, tient l'épicerie arabe et contemple le monde de son tabouret. Un jour, le regard de monsieur Ibrahim rencontre ce lui de Momo et, de conversation en conversation, la vie devient plus souriante, les choses ordinaires extraordinaire...

 

Mes impressions de lecture:

Une très jolie histoire. Une histoire de foi, d'amitié, de liens de filiation ...

Non.

C'est tout simplement une très jolie histoire qui donne le sourire, qui donne espoir, qui va chercher le meilleur en chacun.

C'est une histoire racontée par Eric-Emmanuel Schmitt

 

"Pour tout le monde, je suis l'Arabe du coin.
Arabe, ça veut dire ouvert la nuit et le dimanche , dans l'épicerie"

 

"Ce que tu donnes, Momo, c'est à toi pour toujours; ce que tu gardes, c' est perdu à jamais"

 

"C'est sourire qui rend heureux. "

 

"Le non, on l'a déjà dans notre poche, Momo. Le oui, il nous reste à l'obtenir. "

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 10:57

 

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L'histoire:

 

Jeff Marnier. C'est mon nom. Je suis un inspecteur plutôt bien coté, voire admiré par certains. Comme tout le monde, j'ai mes problèmes. Les psychopathes ne manquent pas. Je bosse jour et nuit. La vérité ? Je suis accro à la vodka, à la solitude, et depuis peu... à un site Internet. "La boîte noire". C'est un endroit sombre. Un repère de flics. Un cloaque virtuel où je me sens chez moi. Tellement chez moi que j'oublie régulièrement de me coucher. Que je sois éveillé ou non, c'est rarement bon signe quand mon téléphone portable sonne en pleine nuit. Un tueur de flics court dans la région. Catherine est morte. Je dois me mettre au vert quelques jours. Me protéger. Réfléchir. La ronde des boîtes tombe à point nommé.
Je pars pour un huis clos secret entre inspecteurs. Une réunion entre des inconnus en mal de découvertes. Une nuit durant laquelle soulever le couvercle d'une boîte peut vous laisser des traces indélébiles.

 

Mes impressions de lecture:

Lu en moins de 48h, top chrono : je l'ai dévoré !

Le rythme de l'ouverture des boîtes rend le livre très agréable à lire. IL n'y a pas de (et je déteste quand je le trouve dans un roman) "je finis le chapitre en laissant les personnages au beau de l'action. Je trouve que c'est artificiel, que ça empêche le lecteur de souffler et que c'est de la triche : une bonne histoire suffit à maintenir le suspens.

Là, c'est le cas, on a envie de connaître la suite sans que l'auteur ait eu recours à des artifices (il y en a peut-être mais je en les ai pas vus ... so ....)

Beaucoup d'humour, des intrigues originales (et oui, DES intrigues).

Les personnages .. un peu stéréotypés quand même. J'ai trouvé qu'ils se ressemblaient tous dans le ton, l'humour. Au final ça sert l'intrigue mais je ne suis pas certaine que ce soit volontaire. Quand ils devenaient narrateurs à tour de rôle, ça ne changeait pas du tout de Jeff, c'était exactement le même style. Et ça m'a gênée.

La chute, je m'en doutais. Pas exactement ça mais quelque chose dans le même genre. Je crois que si le style avait évolué avec les différents narrateurs, ça aurait pu être encore mieux, encore plus bluffant.

Mais je chipote. Ça reste néanmoins un excellent thriller, original et agréable à lire.

 

 

 

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 15:27

L'histoire :

Elle c'est Désirée, la bibliothécaire, et lui c'est Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d'ardeur livres et produits bio, lui élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire «de son plein gré». Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c'est terminé pour toujours. Et si ça marche...

 

Mes impressions de lecture:

Je viens de relire ce que j'avais écrit après "le mec de la tombe d'à côté" et je crains que la petite flamme d'enthousiasme que j'avais eu après la lecture du premier ait un peu disparu avec celui-ci.

Pourtant j'ai adoré.

Mais d'une façon plus mure, plus réfléchie, à l'image de ce couple, qui, passée la passion des premiers instants essaye de construire une vie commune malgré les difficultés - les montagnes de difficultés- qu'ils doivent affronter.

Le point de vue des deux conjoints est particulièrement intéressant: ils ont tous les deux raison! S'ils se contentent de regarder la situation de leur point de vue ...

Certaines situations nous font osciller entre le rire et les larmes (comme la visite du vétérinaire). On ne sait plus si on est dans une scène comique ou une scène tragique. Tout dépend de notre degré d'empathie avec la pauvre Désirée.

J'ai aussi beaucoup aimé qu'elle aille chercher dans le détail du quotidien, qu'elle passe tout au crible.

En définitive, c'est une suite. Mais une suite plus mure, plus dense, plus riche. Comme une relation au bout de quelques années de galère ...

 

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 12:57

L'histoire:

"Un jour Mozart m'a envoyé une musique. Elle a changé ma vie. Depuis je lui écris souvent. Quand ça lui chante il me répond, toujours surprenant, toujours fulgurant."

Mes impressions de lecture:

Avancez, n'ayez pas peur! Entrez dans le monde de Mozart! Vous n'y connaissez rien? Ça tombe bien : aujourd'hui c'est Eric-Emmanuel Schmitt qui nous guide. Et c'est à nous que la visite s'adresse. Nous pour qui les connaissances en musiques se limitent aux quatre saisons de Vivaldi et à la petite musique de nuit (la lettre à Elise aussi mais je ne suis pas certaine que ça compte). Nous, pour qui distinguer un violon d'un piano c'est déjà pas mal.

Il nous fait pénétrer le monde de Mozart par une entrée merveilleuse : celle des sens, de l'âme, des émotions. On ne dissèque pas la musique "intelligente", on ne disserte pas. Il nous guide simplement au travers des émotions qu'elle suscite.

On entend enfin le merveilleux son du silence entre les notes. Les silences de Mozart ne sont pas des silences ordinaires. Ils sont porteurs de sens.

Ecouter Mozart en lisant les mots de EE SChmitt est une expérience inédite, incroyable. Il abreuve une partie de nous qu'on ne connaissait pas, qui se desséchait.

J'ai versé pas mal de larmes en lisant ce roman. Des larmes d'émotion, de ravissement : comment un compositeur mort depuis plus de 200 ans peut-il à ce point émouvoir à ce point une femme plus âgée que lui? C'est grâce à l'incroyable talent de l'auteur de ce roman.

Un roman optimiste, joyeux, intelligent. une merveilleuse célébration de la vie, de la foi en l'humain.

Mozart n'avait que 7 notes à sa disposition.

Eric-Emmanuel Schmitt n'a que 26 lettres à sa disposition.

Extraits:

"Le signe qu'une oeuvre est un chef d'oeuvre est qu'on n'en saute jamais les mêmes passages."

"Un chanteur de variété, émerveillé par lui-même et le succès de ses chansonnettes, disait hier à la télévision en flattant son piano laqué blanc : "j'écris avec les mêmes notes que Mozart."

[...]

Seulement, chez lui, ça s'entend."

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 08:56
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L'histoire:

Anastasia Karmenskaïa, officier de la police de Moscou, est invitée à une émission télévisée en direct sur « Les femmes aux métiers extraordinaires » il faut dire qu’en Russie elles sont en tout et pour tout 3 officiers dans la brigade criminelle. Nastia convainc son amie Tatiana, juge d’instruction et auteur de romans policiers populaires, de la suivre dans l’aventure… A quelques minutes de la fin de l’émission, juste derrière un spectateur occupé à poser une question à Nastia, surgit une pancarte : « Puisque tu es si intelligente, devine où tu vas rencontrer la mort ». Quelques jours plus tard, Nadia, 42 ans, ancienne ballerine devenue alcoolique, est invitée chez Le Malade, ce drôle de type qui lui avait demandé de payer un gamin pour brandir la pancarte pendant l’émission, moyennant une somme rondelette. Il a l’air riche, même s’il est étrange, et Nadia se prend à rêver… Elle sera retrouvée morte peu après, dans la banlieue de Moscou, dans un bois. Qui peut bien menacer Nastia et Tatiana, et se débarrasser des témoins avec autant de brutalité ? Est-ce une vengeance ? Un amant éconduit, un délinquant fraîchement libéré ? Celui qu’elles ont surnommé Le Plaisantin est très sérieux. Il multiplie les victimes en laissant des indices derrière lui, comme pour narguer les enquêteurs. Pour éviter de devenir la septième victime, Nastia devra d’abord surmonter sa peur. Et si, malgré toute son intelligence, elle n’était pas à la hauteur de ce Plaisantin si mal nommé ?

 

Mes impressions de lecture:

Je ne connaissais pas cette auteure et c'est une très bonne découverte.

En premier, la découverte de Moscou, de son univers, des difficultés et des atouts d'une société bien différente de la notre. C'est toujours agréable quand un policier nous plonge dans un univers qu'on ne connaît pas, qu'on apprend à découvrir.

En deuxième, une très bonne intrigue très bien ficelée. Sans spoiler je dirais qu'un de mes élèves m'a aidé à trouver la solution. Plutôt sa maman... qui est russe ... et qui, devant moi, l'a appelé par son diminutif ... Et en le retrouvant dans le roman j'ai su qui était le coupable ...

Enfin, une galerie de personnages soignés, caractérisés mais pas caricaturaux.

 

Un bon roman policier.

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 17:45

L'histoire:

Melanie Stryder est une rebelle. Notre Terre a été envahie par un ennemi invisible. Petit à petit, les âmes vagabondes s’emparent du corps des hommes en neutralisant leur esprit. La quasi-totalité de l’humanité a ainsi succombé. Melanie Stryder fait partie du dernier groupe d’hommes libres. Lorsqu’elle est capturée par les Traqueurs, on lui insère Vagabonde, une âme exceptionnelle qui a déjà connu plusieurs corps. Elle sait les difficultés d’envahir un humain hostile : les émotions dévastatrices, le tumulte des sens, les souvenirs trop vifs. Et Vagabonde rencontre un obstacle supplémentaire : l’esprit de l’ancienne propriétaire résiste. L’âme explore les souvenirs de Melanie dans l’espoir de découvrir l’endroit où se cachent les derniers résistants humains. Mais à la place de ces informations, Melanie submerge Vagabonde par les images de l’homme qu’elle aime – Jared, un humain encore en cavale. Incapable de se dissocier des pulsions de son corps d’emprunt, Vagabonde commence à aimer l’homme qu’elle est censée livrer aux autorités. Face aux pressions extérieures, Melanie et Vagabonde se retrouvent alliées malgré elles ; commence alors pour elles la quête incertaine et périlleuse de cet homme dont elles sont toutes deux amoureuses.

Mes impressions de lecture:

Euh...

Une idée de départ originale. un roman bourré de bonnes idées.

ça aurait pu être un roman génial.

ça aurait pu.

Mais c'est de la soupe.

Certains passages sont longs, redondants au possible. Oui, on a compris que Vagabonde se sent attirée par Jared et qu'elle est en feu dès qu'il la touche. Oui, on a compris qu'elle se sent de trop dans le camp. D'ailleurs le côté "petit oiseau fragile et délicat" est un peu agaçant à la longue. J'ai eu l'impression qu'elle passait son temps à se faire prendre en pitié par tout le monde et à se faire porter par les autres. C'est même horripilant.

On a envie de connaître la fin alors on lit (ce qui prouve bien que l'intrigue est intéressante).

Mais c'est quand même un peu niais.

Qu'est-ce que j'aurais aimé?

J'aurais aimé qu'elle joue davantage avec ce triangle amoureux saugrenu. Avec humour, sauvagerie, érotisme ... peu importe ...mais qu'elle en joue.

J'aurais aimé qu'elle approfondisse la réflexion sur le droit ou non des ET à disposer de la Terre. Y ont-ils moins droit que nous? Les humains n'hésitent pas à éradiquer une espèce qui les dérange ou qui les menace. Les âmes sont sans doute plus respectueuses de la Terre que nous le sommes. Selon la loi du plus fort qui nous fait tuer toutes les espèces "inacceptables" pourquoi pas eux plutôt que nous?

ça aurait été intéressant.

Mais on a seulement effleuré la question et je trouve ça dommage.

D'un bon roman, ça aurait pu faire un excellent roman!

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 15:06
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L'histoire (quatrième de couverture):

« Je fais souvent le même rêve, enfin plutôt le même cauchemar. Mes enfants se transforment, ils ont des bras et des jambes immenses qui traversent l'appartement et sortent par les fenêtres. Ils prennent de plus en plus d'espace. Je suis obligée d'enlever toutes les portes. Je les regarde se développer ainsi, impuissante, et j'ai peur qu'ils m'écrasent. »

La narratrice a la quarantaine, l'âge de certains questionnements. Elle est divorcée. Trois enfants chez elle. Deux ados et une fille plus petite. Tous les trois ne ménagent pas leur mère qu'ils trouvent d'une époque révolue.

 

Mes impressions de lecture:

Première surprise : ce n'est pas un roman mais plutôt une succession de pensées, d'instantanés de vie de cette femme. Il y a bien quelques petites histoires (le lapin, la recherche de travail de l'aîné, le voisin ... et puis c'est tout). Mais dans l'ensemble j'ai davantage eu l'impression de lire une succession de petites notes qu'un roman. Pourquoi pas?

Parce qu'au bout du compte on a finalement un ensemble assez creux, plat. Les scènes qu'elle raconte ressemblent pas mal à celles que je peux vivre (si ce n'est que mes enfants travaillent  à l'école et ne dealent pas ...) et à celles que peuvent vivre d'autres mères d'ados. Rien de bien original et surtout, comme elle s'est contentée du "vécu" elle n'a pas tiré les ficelles du "ce qui se passe ensuite". ça donne un goût de pas fini. D'ailleurs la fin ... J'ai tourné la page, cru que le livre était incomplet. Mais non, le lecteur est sensé achever l'histoire tout seul. L'auteure devait vouloir laisser à chacun sa marge d'interprétation mais l'impression que j'ai eu c'était plutôt " etc ..." comme si elle nous disait "la suite c'est comme d'hab, terminez tout seuls".

Je ne crois pas avoir ne serait-ce que souri une seule fois. Ce n'est pas que ce ne soit pas drôle. C'est juste que c'est ordinaire, vécu mille fois. Dans une petite chronique sur un blog ou dans un magazine, ça amuserait. Mais pour un roman j'attendais quelque chose de plus percutant.

Et il y a un passage qui m'a un peu dérangé. Elle raconte que la petite dernière est (comme la mienne) la conscience écologique de la famille et les malmène au quotidien. Je pensais que , comme la mienne, elle vérifiait la composition et la provenance de ce qui est dans le frigo (on a du vachement négocier pour avoir le droit d'acheter des bananes!).

Mais on n'en est même pas encore là chez eux :/

"Malheur à moi si je jette un papier ou un chewing-gum par terre. Je suis une criminelle bonne à enfermer. Elle fait la morale à sa soeur et à son frère s'ils laissent couler l'eau quand ils se brossent les dents."

C'est peut-être moi qui suis bizarre mais je trouve choquant qu'une femme de 42 ans se sente brimée si on l'empêche de jeter un papier par terre ... Au cours de la suite de la lecture j'ai eu un peu de mal à la trouver symapthique o_O.

 

En définitif un roman facile à lire mais ni très drôle ni très intéressant.

 

Néanmoins merci à babélio pour la découverte.

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 17:24
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L'histoire:

Envisager de raconter un roman de Fred Vargas frise le ridicule, aussi se contentera-t-on de dire qu’ici, comme dans Sous les vents de Neptune, Adamsberg est confronté à des résurgences de son passé qui le déstabilisent fortement. L’enquête qu’il mène sur la mort de deux gars qui se sont fait trancher la gorge à la Porte de la Chapelle le remet en présence d’Ariane Lagarde, la médecin légiste à laquelle il s’était opposé quelque vingt-cinq ans auparavant. Un de ses nouveaux collaborateurs ne semble pas particulièrement l’apprécier, ce qui le perturbe d’autant plus que ce lieutenant Veyrenc de Bilhc est béarnais comme lui, originaire du village voisin du sien.
Enfin Camille, dont il a eu un fils, qu’il garde régulièrement, semble voguer vers de nouvelles amours et s’être affranchie de leur liaison passionnelle pour glisser vers des relations amicales, qui ne lui conviennent absolument pas…

 

Mes impressions de lecture:

Saviez-vous qu'il y a un os dans le coeur d'un cerf? C'est déconcertant, n'est-ce pas? Déconcertant et très joli.

 

C'est à l'image de ce roman : déconcertant et plein de poésie. On y parle de passé et d'avenir, de pays et de rancune, d'enfants et de vieillards.

Ce qui est très fort avec cette auteure, c'est qu'il y a des incohérences, des choses pas très vraisemblables, mais nécessaires au fil narrative. Une chercheuse comme elle doit s'en rendre compte. Mais l'auteure s'en fout. Parce que l'histoire est comme ça, parce qu'elle a envie de la faire exister ainsi. Parce que ce n'est qu'une histoire et que le plus important n'est pas que ce soit vraisemblable mais qu'on ait envie que ça le soit.

Et s'il y a un personnage de roman que j'aimerais rencontrer un jour, c'est assurément Adamsberg . Et puis Danglard. Et Violette, Estalère et tous les autres.

 

Lire un Fred Vargas c'est faire exister un monde qu'elle a inventé. Un monde chaleureux où on prend RDV avec le printemps, où chaque troquet a ses régles de bienséance, où on s'en fout d'avoir le dernier sac à main à la mode. Un monde qu'on a du mal à quitter en tournant la dernière page ...

 

"Ca me gratte sur mon bras manquant, 69 ans plus tard. A un endroit bien précis, toujours le même, dit le vieux en désignant un point dans le vide. Ma mère savait pourquoi : c'est la piqûre de l'araignée. Quand mon bras est parti, je n'avais pas fini de la gratter. Alors elle me démange toujours."

 

"Estalère parlait souvent du commissaire en disant "Il". "Il", "Lui", Jean-Baptiste Adamsberg, le dieu vivant de la brigade.
[...]
- Fais comme tu l'entends. Cherche-lui son caillou jusqu'ai bout du monde, mais ne me dmande pas de te suivre ne rampant sous les tables.
Retancourt surprit une révolte inattendue dans les yeux du brigadier.
- Je chercherai ce caillou, dit le jeune homme en se levant maladroitement. Et pas parce que toute la Brigade me prend pour un ahuri, toi comme les autres. Mais pas Lui. Lui regarde, Lui sait. Lui cherche.
Estalère reprit son souffle.
-Il cherche un caillou, dit Retancourt.
- Parce qu'il y a des trucs dans les cailloux, il y a des couleurs, il y a des dessins, il y a des petites histoires. Et tu ne les vois pas, Violette, et tu ne vois rien."

 

"Son esprit déstructuré lui évoquait une carte muette, un magma où rien ne parvenait à s'isoler, à s'identifier comme Idée. Tout paraissait toujours pouvoir se raccorder à tout, par des petits sentiers de travers où s'enchevêtraient des bruits, des mots, des odeurs, des éclats, souvenirs, images, échos, grains de poussière. Et c'est avec cela seulement qu'il devait, lui, Adamsberg, diriger les vingt-sept agents de sa Brigade et obtenir, selon le terme récurrent du divisionnaire des Résultats."

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Je Suis...

  • : Les lectures d'heureuse
  • : "Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois" Pierre Dumayet
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Cher égaré du net,


Je ne sais quel hasard vous a amené vers ces pages mais je préfère être honnête avec vous. Vous ne trouverez ici:

                                  - Ni analyse littéraire aussi intelligente que complexe,

                - ni étude approfondie de chaque ouvrage.


 

Qu'ai-je donc à vous proposer?     


Partager mes coups de coeur coeur-73.gif, mes coups de gueule, mes "bof...".


 Echanger sur ces mêmes coups de coeur, coups de gueule, coups de "bof...", parce que, tous ces livres, qu'on les ait aimés ou pas ont été écrits par un auteur qui a mis son coeur et méritent, pour la plupart qu'on les fasse vivre le plus possible.

marguerite.jpg


           Essayer de retranscrire ce petit instant inimitable qu'on vit quand on lit le dernier mot de la dernière phrase de la dernière page d'un livre.


Cet instant de tristesse, de vide incommensurable  à l'idée de quitter un univers qu'on avait plaisir à retrouver jour après jourhp7.gif. Cette déception terrible quand on se retrouve face à une chute bien plate9782221113073.gif ou au contraire cette explosion d'émotions qu'un immense talent nous procure en quelques mots 9782253115540 .

Ou le soulagement que le pensum arrive enfin à son terme9782266164573.

 

 

 

Ce blog est ma mémoire, ma petite bibliothèque intérieure.

 


 

Je vous en prie, choisissez un livre et asseyez-vous pour le feuilleter tranquillement.


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