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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 18:05

Genre : histoire d'amour hors normes

En un mot: essence de génie

Difficulté de lecture:


L'histoire  :

Mohammed, un jeune arabe de 14 ans est élevé par madame Rosa, ancienne prostituée juive à Belleville.


Mon avis:
Ce roman a été signé Emile Ajar et a reçu un prix goncourt. Le deuxième pour Roman Gary.
Comment ai-je pu vivre 38 ans sans le connaître? Cela me semble inouï !!
Je n'ai pas perdu un seul mot de ce roman, j'en ai savouré chaque page, j'en ai relu certaines, je les ai lues d'autres à voix haute.
Certes, il n'est pas facile à lire car le langage de Momo n'est pas toujours clair. Mais Romain Gary a réussi à montrer l'intelligence du verbe de l'enfant à travers son français un peu chahuté.
J'ai terminé ce roman dans un liu public (le bord d'une piscine à Punta cana pour être précise) et j'étais bien  contente d'avoir des lunettes pour cachre mon émotion.
Des larmes de joie? Des larmes de tristesse? Ou tout simplement d'émotion face au Beau?

"La première chose que je peux vous dire c'est qu'on habitait au sixième à pied et que pour madame Rosa, avec tous ces kilos qu'elle portait sur elle et seulement deux jambes, c'était une vraie source de vie quotidienne."

" Je ne comprendrai jamais pourquoi l'avortement c'et autorisé pour les jeunes et pas pour les vieux. Moi je trouve que le type en Amérique qui abattu le record du monde comme légume (allusion à quelqu'un qui est resté 17 ans dans un état végétatif) c'est encore pire que Jésus parce qu'il est resté sur sa croix 17 ans et des poussières. Moi je trouve qu'il n'y a rien de plus dégueulasse que d'enfoncer la vie de forcedans la gueule des gens qui ne puvent pas se défendre et qui ne veulent plus s'en servir."
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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 17:58

Genre : humour noir... pas si noir

En un mot: lecture rapide

Difficulté de lecture:


L'histoire (d'après l'éditeur) :

Vous avez raté votre vie ?
Avec nous, vous réussirez votre mort !

Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre...

Mon avis:
A réserver aux amateurs de blagues de mauvais goût et d'humour noir!

Petit livre qui se lit avec une facilité déconcertante, il déploie des trésors d'imagination. Je me suis régalée à sa lecture.

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 19:08

Genre : qui suis-je? Où vais-je?

En un mot: lecture rapide

Difficulté de lecture:


L'histoire (d'après l'éditeur) :

La vie de Ben Bradford n'est qu'une vaste comédie : en apparence, c'est un père et un mari comblé; en réalité il souffre de la froideur de son épouse. Brillant avocat, il ne r^ve que de photographie.

Alors qu'il se persuade qu'il est heureux, il découvre que sa femme le trompe et, qui plus est, avec un photographe!

Anéanti il commet l'irréparable : il tue son rival. Que faire? Ben choisit de prendre la fuite et recommence une nouvelle vie en prenant l'identité de sa victime.


Mon avis:
Cela se lit de façon très agréable. Comme toujours, avec D. Kennedy l'écriture est irréprochable. L'intrigue est très bien menée. J'ai un peu moins aimé que "le charme discret de la vie conjugale" mais je suis néanmoins séduite.
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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 16:11



Genre : roman historique

En un mot: indian love

Difficulté de lecture:


L'histoire  :

Ce roman nous raconte l'histoire d'un amour impossible. Entre Lady Edwina Mountbatten et Nehru sur fond de décolonisation, de guerre civile. C'est aussi l'histoire d'une femme qui se découvre en Inde, d'une amitié en tre un anglais et un chef d'état indien.


Mon avis:
Nehru, Gandhi, Mountbatten vous connaissez sans doute... 1947, l'indépendance de l'Inde on en a tous entendu parler. A peu près.. un peu... pas tant que ça finalement.
Ce livre a l'immense mérite de mettre tout ça au clair.
J'ai enfin compris la complexité des relations entre le Pakistan et l'Inde, que le Mahatma Gandhi n'avait obtenu ce qu'il souhaitait en fin de compte et tellement d'autres choses encore.
Mais j'ai été déçue.
Cette histoire d'amour magnifique qui a su vaincre le temps et la distance n'a pas été traitée comme elle l'aurait du. Je n'ai pas réussi à être touchée par ce roman, par la poésie de l'Inde et la couleur des personnages. Trop long. Ecriture plate.
Je l'ai lu jusqu'au bout par curiosité intellectuelle mais là, tout de suite j'ai envie de lire quelque chose de mieux écrit.
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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 13:01

Pages arrachées du journal de Philippe BARBEAU



Genre : album philosophique

En un mot: à la recherche du bonheur

Difficulté de lecture:


L'histoire  :

"Moi, rien ne m'énerve plus qu'un type qui ne sait pas sourire, alors j'ai ramassé un caillou,oh pas plus gros qu'une noix et je le lui ai jeté."


Mon avis:
Cet album est pur bijou. Le graphisme est magnifique. Inventif, léger, plein d'émotions, de sous-entendus. Et l'histoire ne peut que toucher au plus profond de son coeur.

A lire de toute urgence, aussi bien par les adultes que par les enfants.

Léger comme un plume mais mon esprit gardera longtemps la douceur de sa caresse.

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 10:51

Genre : polar

En un mot

Difficulté de lecture:


L'histoire  :

" Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? "

Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon...

Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent : un maniaque, un joueur. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique. Il n'a pas tort. Un matin, c'est le cadavre d'une femme égorgée que l'on trouve au milieu d'un de ces cercles bleus.


Mon avis:
Fred Vragas on aime ou on n'aime pas. Personnellement j'adore ses personnages un peu bizarres, son ambiance feutrée et ses intrigues gentiment tirées par les cheveux. Là, je ne suis pas peu fière de dire que j'avais trouvé. L'assassin, le mobile et tout. Quelques pages vant mais quand même c'est pas mal.
L'intrigue est très bien ficelée. Au début cela semble très complexe mais aucun tour de passe-passe pour élucider. Juste un doigt de bonne vieille logique: tous les indices sont sous vos yeux. Enfin presque...
Pour les amateurs de personnages hauts en couleurs!
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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 10:34
Genre : petite chose facile à lire

En un mot: mystique

Difficulté de lecture:

L'histoire  (d'après l'éditeur):

«- Nous allons conclure un marché, veux-tu ? Toi, Joseph, tu feras semblant d'être chrétien, et moi je ferai semblant d'être juif. Ce sera notre secret, le plus grand des secrets. Toi et moi pourrions mourir de trahir ce secret. Juré ?
- Juré.»

1942. Joseph a sept ans. Séparé de sa famille, il est recueilli par le père Pons, homme simple et juste, qui ne se contente pas de sauver des vies. Mais que tente-t-il de préserver, tel Noé, dans ce monde menacé par un déluge de violence ?


Mon avis:
Des auteurs talentueux il y en a quand même pas mal (morts ou vivants). On lit en se disant "quel prodige! Quelle plume! Quel talent!".
Eric-Emmanuel Schmitt a l'immense talent d'aller encore au-delà. Sa plume est tellement légère qu'on l'oublie derrière ses personnages. Il ne lui suffit que d'une petite centaine de pages pour donner corps à Joseph, au père Pons, à Rudy. Il ne se contante pas de leur donner corps : il leur donne aussi une âme.
Un tout petit roman puissant, fort en émotions, qui nous invite (avec délicatesse et courtoisie, sans nous brusquer) à réfléchir sur ... Je vous laisse le plaisir de le découvrir.
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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 16:20

Tome 1 "Tomek et tome 2 "Hannah".

Genre : rêverie enfantine

En un mot: "ils ne savaient pas que c'et impossible, alors ils l'ont fait" Mark Twain.

Difficulté de lecture:

L'histoire  (d'après l'éditeur):

Tomek, un orphelin de 13 ans tient la petite épicerie de son village. Un soir une jeune fille ntre et lui demande s'il vend de "l'eau de la rivière Qjar, l'eau qui empêche de mourir".
Ainsi commence pour le garçon un immense voyage qui va le conduire à la forêt de l'oubli, au village des parfumeurs, sur l'île inexistante... parviendra-t-il à retrouver Hannah, à l'autre bout du monde, là où coule, à l'envers, la rivière fabuleuse?

Mon avis:
Mettez au placard votre stupide matérialiste adulte et laissez vous embarquer dans ce magnifique voyage. JC Mourlevat a su recréer un monde à hauteur d'enfant. A la limite entre le conte de fées et le roman de fantasy, ce récit est un trésor de poésie et de rêverie.
Le monde de tomek est un monde où la sagesse, la patience, la charité, le respect, la parole donnée sont des valeurs essentielles. Dans son monde, le bout du monde est "droit devant", au-delà des déserts, des forêts et des océans, l'impossible requiert quelques efforts mais reste à portée de main.
Un monde à hauteur de l'enfant que nous sommes toujours.

J'avais été émerveillée par "l'enfant océan" du même auteur et je n'ai pas été déçue une seul ligne.
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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 09:55

Genre : mièvrerie

En un mot: pas si mièvre

Difficulté de lecture:


L'histoire  :

Juliette, Bénédicte et Martine ont 18 ans en 1968. Trop à l'étroit dans la France de Pithiviers, mues par leurs propres rêves, elles partent découvrir Paris et ce qu'elles pensent être la Vie.
Chacune se retrouvera confrontée à la même question : comment devenir indépendante?

Mon avis:
Cette génération de femmes marque vraiment un tournant dans l'histoire du féminisme. Elles ont du broser pas mal de tabous pour obtenir une indépendance matérielle et affective.
Est-ce juste et légitime de les juger avec mes yeux en 2008? Je ne pense pas. Ma génération a récolté les fruits de leurs sacrifice, a le recul nécessaire pour analyser.
Mais je ne peux m'empêcher de noter le nombrilisme de ces jeunes filles. cetes elles sont très jeunes mais elles passent leur temps à analyser ce que le monde, les autres ont à leur offrir. Pas une seule pensée pour ce qu'elles ont à donner, ce qu'elles peuvent apporter à la société. Nombrilisme, nombrilisme.... C'était peut-être un état d'esprit nécessaire à l'époque. Pour couper avec la tradition de la mère de famille bonne à tout faire. Mais n'empêche, je ne pense pas que ce soit un état d'esprit très viable.

^De plus ces jeunes filles partent à la recherche du bonheur à travers une "réalisation de soi". Assez typique de l'époque (je crois). Mais il me semble que ce  n'est pas, mais pas du tout la bonne voie pour y arriver. Se réaliser c'est SE regarder, s'analyser, encore une fois garder le regard collé sur son nombril.
Donner rend plus heureux que de recevoir.

Vous l'avez compris, sous son compte bluette à deux sous ce roman tout léger qui se lit très bien n m'a interpelée bien plus que je ne l'aurais cru en tournant la dernière page.

Bravo Mme Pancol!

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 22:26

Genre : polar

En un mot: passons à autre chose

Difficulté de lecture:


L'histoire (d'après l'éditeur) :

Attention spoilers pour ceux qui n'ont pas lu le tome 1 ou le 2

Coincée dans une chambre d'hôpital sous bonne garde policière, Lisbeth est l'enjeu du combat décisif entre Mikael et les forces du bien d'une part, la Säpo et toutes les aberrations d'un système d'autre part. Coincée, oui, inactive, peut-être pas...

Mon avis:
Au bout de 2000 pages je crois qu'on commence à s'user de tout. Le suspens fait qu'on se jette sur le 3 comme la misére sur le monde. On frémit à l'ide du complot des grands méchants contre la fragile Lisbeth, on a hâte devoir quelle combine elle va sortir de son chapeau... On se dit qu'au bout de 2 000 pages on va avoir une super chute. Mais elle a goût de pétard mouillée cette fin. J'ai été déçue. Pas hauteur cette fin.

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Je Suis...

  • : Les lectures d'heureuse
  • : "Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois" Pierre Dumayet
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Cher égaré du net,


Je ne sais quel hasard vous a amené vers ces pages mais je préfère être honnête avec vous. Vous ne trouverez ici:

                                  - Ni analyse littéraire aussi intelligente que complexe,

                - ni étude approfondie de chaque ouvrage.


 

Qu'ai-je donc à vous proposer?     


Partager mes coups de coeur coeur-73.gif, mes coups de gueule, mes "bof...".


 Echanger sur ces mêmes coups de coeur, coups de gueule, coups de "bof...", parce que, tous ces livres, qu'on les ait aimés ou pas ont été écrits par un auteur qui a mis son coeur et méritent, pour la plupart qu'on les fasse vivre le plus possible.

marguerite.jpg


           Essayer de retranscrire ce petit instant inimitable qu'on vit quand on lit le dernier mot de la dernière phrase de la dernière page d'un livre.


Cet instant de tristesse, de vide incommensurable  à l'idée de quitter un univers qu'on avait plaisir à retrouver jour après jourhp7.gif. Cette déception terrible quand on se retrouve face à une chute bien plate9782221113073.gif ou au contraire cette explosion d'émotions qu'un immense talent nous procure en quelques mots 9782253115540 .

Ou le soulagement que le pensum arrive enfin à son terme9782266164573.

 

 

 

Ce blog est ma mémoire, ma petite bibliothèque intérieure.

 


 

Je vous en prie, choisissez un livre et asseyez-vous pour le feuilleter tranquillement.


fauteuil2.jpg

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